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Obama, un tour et puis s’en va?

Et si le collègue sortant de l’oncle Sam copiait le modèle français nommé Sarkozy !

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Pendant que tous les yeux sont rivés vers l’Amérique qui s’apprête à élire son  45ème Président, une idée me hante, me faisant penser à l’aventure politique française de Nicolas Sarkozy qui à fait couler tant d’encre depuis quelques années. Pourquoi faire un lien entre l’Amérique et la France, entre Obama, aimé de presque tous et un Sarkozy dont les meilleures images que je garde restent, celle apparus dans les guignols de l’info de Canal Plus? Pour moi, Obama et Sarkozy sont apparus en même temps, et devront disparaître au même moment.

Obama-Sarkozy, l’encre et la plume

Alors que l’élection présidentielle française de 2007 promettait Ségolène Royal à la tête d’une France en quête de renouveau, un certain Nicolas Sarkozy, lui ravit à celle-ci son joyau, en raison de cette célèbre colère télévisée de la future potentielle présidente de la France.  Les français avaient alors fait confiance à un inconnu qu’à un leader plutôt nerveux. Un choix justifié pour une France à laquelle, la politique extérieure s’agitait de plus en plus. A l’image de ses relations avec la Côte d’Ivoire  ou encore  le Tchad. L’illustration que me fit un jour, un grand ami journaliste, bien qu’osée me semble réelle: «  La France est encore trop conservatrice pour accepter une femme » me confia un jour cet homme de lettre. Le choit de Sarkozy à la présidence française serait donc une erreur de genre? Une question à la quelle, la France électrice de l’époque seule pourrait répondre. De l’autre bout du monde, l’Amérique elle avait choisit deux années plu tard, un certain Barak Obama. Un héro afro-américain digne des rêves de Kunta-kinté. L’Afrique se voyait alors Président des Etats Unis d’Amérique, de quoi pousser de nombreux africains et afro-américain à croire et affirmant même que le rêve américain se réalise. Lequel? Celui de voir un noir dirigé les Etats Unis? Rien qu’avoir cette idée, ces noirs qui pensent ainsi ne deviennent-ils pas racistes? Pour moi, La France et les Etats Unis avaient dés lors emprunté un nouvel élan. La première avait choisit un président contesté le jour même de son élection et le deuxième, avait fait confiance à un homme dont presque tout le monde ou presque voulait approcher. Ces deux formeront, par la magie des politiques occidentales, malgré leurs différences, ce que je qualifie d’un couple Franco-américain, aux commandes de la galaxie mondiale.  Et verront leurs noms apparaître souvent en commun comme c’est le cas ici, pour témoigner de ces périodes, les plus agitées de l’histoire du monde.

Obama again?

Loin des statistiques politico-scientistes, j’affirme avoir un trac à la place de ce géant démocrate aux origines diverses. Un nom d’origine peul, descendant directe de l’Afrique migrante de notre siècle et Américain tout de même, cet homme appartient-il au monde et pourra briguer un deuxième mandat? Avec ses 1 milliard de dollars pour la campagne qui s’achève, Barak Obama et les démocrates américains compte sur le vote massif des femmes, des Hispaniques, des Noirs et des jeunes qui se prononcent traditionnellement plutôt en faveur des démocrates. On devra revoir d’ici le 7 novembre prochaine, le gentleman de l’Illinois, une fois de plus à la Maison Blanche.

En attendant, de loin et même à Bangui dans la capitale centrafricaine, des milliers de personnes veilleront pour attendre les premiers résultats des présidentielles les plus populaires au monde.


Génération 3G: luxe ou manipulation au profit des TICs?

 De Bangui à Birao, en passant par Baboua jusqu’à Berberati, la communication via le téléphone portable ou internet, fait l’affaire de plus d’un centrafricain. Ceux pour lequel, communiquer paraît aussi facile que jamais. Communiquer ! Oui, cet exercice devenu un luxe auquel s’adonnent toute une génération, laisse bien des bénéficiaires.

 

On les compte en nombre ces petits fils de l’ancêtre télégraphe qui a fait les beaux jours de la communication aux siècles passés. Eux, ces téléphones portables multifonction, services internet et autres appareils multimédias ne sont plus de simples outils de communication. Ils ont forgé en une décennie, une génération numérique à l’aube des années 2000 et continuent leur apogée. A Bangui comme dans d’autres villes de la République centrafricaine, tous veulent se distinguer par un modèle hi-Tech. Dans les rues de la capitale au fleuve longeant, on ne peut croiser plus de trois passants sans se rendre compte, qu’un d’entre eux possède un appareil 3G ou du moins, un appareil multifonction. Ces appareils  sont devenus des accessoires de luxe pour les uns et indispensables pour les autres de par leur utilité. La liste est longue et on ne sait plus quel appareil remplace un autre ou lequel est plus utile que l’autre. Le téléphone portable double sims, l’appareil photo numérique ou encore la Play Station Portable partagent le plus souvent des fonctionnalités communes, mais pourtant tout le monde ou presque veut les avoir en même temps.

La 3G, une innovation technologique.

Très techniquement, avant la rédaction de ce post, j’étais de ceux qui pour se faire voire ou tout simplement pour joindre l’utile à l’agréable, s’efforçaient par tous les moyens de s’offrir un téléphone 3G. Loin d’un cours d’informatique, de manière très simple j’avais appris que le terme 3G désigne la troisième génération de la téléphonie mobile succédant à la 1G et la 2G, entre autres la Radiocom 2000 et le GSM. Selon Hervé un collègue de travail, cette technologie permet en effet, des débits bien plus rapides, que ceux des générations précédentes. Ce qui me plaisait en tout cas, c’était l’accès à internet ou le visionnage de vidéos sur un téléphone portable que proposait cette nouvelle technologie.

Qui est 3G à Bangui?

Tout le monde ou presque possède à Bangui un téléphone portable 3G, au grand profit des vendeurs installés ça et là, affichant sur ces luxueuses machines des prix à couper le souffle. Cher ou pas cher le mobile 3G est présent au pays. Le tout nouveau de la liste, apparu ces dernières semaines est le BlackBerry Bold 9900 vendu à 430 000F CFA par la société Orange Centrafrique. Un prix à la hauteur du produit? Un produit adapté à la réalité du pays? Autant de question qui renvoient à « Qui à un 3G et qui sait s’en servir? Ainsi pour élucider, j’ai développé un mécanisme assez banal. J’active le Bluetooth de mon téléphone, je lance la recherche des périphériques voisins. La liste d’utilisateur qui s’affiche me permet de savoir qui possède aux alentours, un téléphone 3G. Je résume en fait que 3 centrafricains sur 4 éteignent leur Bluetooth après utilisation, afin d’économiser de l’énergie et leurs confidentialités. Car si l’on ne le sait pas, certaines personnes sauvegardent des données personnelles sur leurs téléphones. Cette petite étude me permet donc de croire qu’un bon utilisateur de mobile 3G est celui qui prend soin de son appareil et maîtrise ses fonctionnalités.

Au profit de la réduction de la fracture numérique.

Au nom de la réduction de la fracture numérique qui depuis l’avènement de l’internet et des accessoires hi-Tech, est devenu le combat du siècle, dépassant même le fléau du VIH SIDA, la prolifération des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication s’aligne dans la logique qu’un combat contre l’illettrisme de la première décennie 2000. L’utilisation d’un téléphone mobile 3G contribue en fait à augmenter le nombre de personne ayant accès à l’internet, me confie ClavinBcar si l’on se réfère à la réalité du pays, les quatre opérateurs de téléphonie mobile présent sur place, proposent des services internet mobile à moindre coût et souvent gratuitement. Un étudiant en Science de l’Information et de la Communication me confie également qu’il est économique pour lui de posséder un téléphone à multiple fonctionnalités car cela lui économise de payer un ticket de connexion à internet, de s’acheter une clé USB et l’évite d’un manque d’appareil photo en présence d’un fait auquel il assiste. Si le nombre d’utilisateurs d’Internet pour 1000 habitants en 2008 était de 4, la réduction de la fracture numérique passe également par l’accès à internet via son téléphone portable. Les récents services internet proposés par Orange Centrafrique et Telecel Centrafrique, interviennent à juste titre pour réduire cet écart vis à vis d’autre pays du continent où le taux de pénétration d’internet est nettement plus élevé, à l’exemple du Nigeria avec 30 % de pénétration.

Le constat est positif quand on sait que l’objectif premier d’un centrafricain en utilisant un téléphone, en plus d’émettre ou de recevoir des appels est de s’offrir un luxe mais aussi de contribuer sans le savoir à lutter contre le phénomène de l’illettrisme du numérique.