Obama, un tour et puis s’en va?

Article : Obama, un tour et puis s’en va?
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6 novembre 2012

Obama, un tour et puis s’en va?

Et si le collègue sortant de l’oncle Sam copiait le modèle français nommé Sarkozy !

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Pendant que tous les yeux sont rivés vers l’Amérique qui s’apprête à élire son  45ème Président, une idée me hante, me faisant penser à l’aventure politique française de Nicolas Sarkozy qui à fait couler tant d’encre depuis quelques années. Pourquoi faire un lien entre l’Amérique et la France, entre Obama, aimé de presque tous et un Sarkozy dont les meilleures images que je garde restent, celle apparus dans les guignols de l’info de Canal Plus? Pour moi, Obama et Sarkozy sont apparus en même temps, et devront disparaître au même moment.

Obama-Sarkozy, l’encre et la plume

Alors que l’élection présidentielle française de 2007 promettait Ségolène Royal à la tête d’une France en quête de renouveau, un certain Nicolas Sarkozy, lui ravit à celle-ci son joyau, en raison de cette célèbre colère télévisée de la future potentielle présidente de la France.  Les français avaient alors fait confiance à un inconnu qu’à un leader plutôt nerveux. Un choix justifié pour une France à laquelle, la politique extérieure s’agitait de plus en plus. A l’image de ses relations avec la Côte d’Ivoire  ou encore  le Tchad. L’illustration que me fit un jour, un grand ami journaliste, bien qu’osée me semble réelle: «  La France est encore trop conservatrice pour accepter une femme » me confia un jour cet homme de lettre. Le choit de Sarkozy à la présidence française serait donc une erreur de genre? Une question à la quelle, la France électrice de l’époque seule pourrait répondre. De l’autre bout du monde, l’Amérique elle avait choisit deux années plu tard, un certain Barak Obama. Un héro afro-américain digne des rêves de Kunta-kinté. L’Afrique se voyait alors Président des Etats Unis d’Amérique, de quoi pousser de nombreux africains et afro-américain à croire et affirmant même que le rêve américain se réalise. Lequel? Celui de voir un noir dirigé les Etats Unis? Rien qu’avoir cette idée, ces noirs qui pensent ainsi ne deviennent-ils pas racistes? Pour moi, La France et les Etats Unis avaient dés lors emprunté un nouvel élan. La première avait choisit un président contesté le jour même de son élection et le deuxième, avait fait confiance à un homme dont presque tout le monde ou presque voulait approcher. Ces deux formeront, par la magie des politiques occidentales, malgré leurs différences, ce que je qualifie d’un couple Franco-américain, aux commandes de la galaxie mondiale.  Et verront leurs noms apparaître souvent en commun comme c’est le cas ici, pour témoigner de ces périodes, les plus agitées de l’histoire du monde.

Obama again?

Loin des statistiques politico-scientistes, j’affirme avoir un trac à la place de ce géant démocrate aux origines diverses. Un nom d’origine peul, descendant directe de l’Afrique migrante de notre siècle et Américain tout de même, cet homme appartient-il au monde et pourra briguer un deuxième mandat? Avec ses 1 milliard de dollars pour la campagne qui s’achève, Barak Obama et les démocrates américains compte sur le vote massif des femmes, des Hispaniques, des Noirs et des jeunes qui se prononcent traditionnellement plutôt en faveur des démocrates. On devra revoir d’ici le 7 novembre prochaine, le gentleman de l’Illinois, une fois de plus à la Maison Blanche.

En attendant, de loin et même à Bangui dans la capitale centrafricaine, des milliers de personnes veilleront pour attendre les premiers résultats des présidentielles les plus populaires au monde.

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